Cet hiver nous avons eu de la chance : la neige et la glace étaient au rendez vous.
Chose assez rare même dans nos « montagnes » des Monts d’Arrée. Cet épisode de froid limitera les attaques de ravageurs et de maladies cryptogamiques à la belle saison.
Après le repos hivernal de la terre, nous débutons le travail du sol.
Cette année nous avons décidé d’enrichir la terre avec des apports de goémon. Pour se faire, nous avons été sur la côte pour récolter des algues rejetées par la mer. Après avoir été rincées par les pluies, nous les étalons au pieds des cultures vivaces.
Les algues sont un amendements très complet. Elles sont riches en azote, en potasse, en magnésium, en calcium et en oligo-éléments (bore, fer, manganèse, soufre…), en vitamines et en hormones de croissance.
La provenance étant très locales et l’impact sur la ressource quasiment nulle, nous aurions eu tort de nous en priver.
Sur les espaces dédiés aux annuelles, nous avions à l’automne semé des engrais verts (mélange de moutarde jaune et d’avoine). Nous les fauchons à cette période et les laissons se décomposer sur les parcelles pendant 15 jours à trois semaines avant de les enfouir. Un apport de fumier de bovin bio, qui arrive d’une ferme voisine, sera ensuite étalé.
Dans le prochain article, nous vous présenterons nous toutes premières récoltes sauvages de l’année.